• Bientôt la Toussaint

    Le Vieux cimetière
     
    Dans le calme des morts,
    J’aime écouter la vie,
    Ne furent ils pas d’abord,
    Que nous soyons ici ?.
    La terre qui les vit naître,
    Les conserve en son sein,
    En espérant peut être,
    De Dieu et ses desseins.
     
    J’y revois les images,
    De l’enfant au berceau,
    Ou celle de l’enfant sage,
    S’amusant au cerceau.
    La mère dans les douleurs,
    Enfantant son petit,
    Ou le soldat qui meurt,
    Au nom de sa patrie.
     
    Ces temps ont existé,
    Ils nous semblent irréels,
    Notre temps de vanité,
    Sera demain pareil.
    Leurs petites croix de fer,
    Sorte d’oiseaux rouillés,
    Etendent au calvaire,
    Leurs ailes déployées.
     
    Des arbres sur des tombes,
    Elèvent jusqu’au cieux,
    Leurs âmes sorties de l’ombre,
    Pour monter jusqu’à Dieu.
    Tout à coup j’aperçois,
    Mon Dieu quelle tragédie,
    Une tombe en émoi,
    Que la terre engloutit.
     
     
     
     
    Happée par les racines,
    De l’arbre qui surplombe,
    Elle entraîne dans l’abîme,
    Son calvaire qui succombe.
    Quel symbole devant moi,
    De la vie qui nous pousse,
    Dans la pierre qui se broie,
    Sous le lierre et la mousse.
     
    Ah il m’ont reconnu,
    Ai-je donc fait tant de bruit ?
    Voici l’ami venu,
    Avec sa poésie.
    Alors dans le silence,
    Et le recueillement,
    Je médite et je pense,
    A la fuite du temps.
     
    Un flocon sous le charme,
    De l’hiver de ma vie,
    Se pose sur mon âme,
    Qui reste inassouvie.
    Et puis la vie m’exhorte,
    Je salue poliment,
    En refermant la porte,
    Qui grince doucement.
     
    Ange Paul COSTANZO de Vescours (01) composé à Villefranche/Saône 11.3.2002
     
     
     
     
     
     
     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :