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    Le voyageur de la nuit,

     

     

     

     

     

    Un jour, aussi loin que je peux, que porte mon regard,

     

    A l’endroit ou le ciel et la terre se séparent,

     

     

     

    Quand le clair et l’obscur sont encore indécis,

     

    Je hisserai mes voiles, vers cet endroit précis.

     

     

     

    Je maintiendrai le cap, guidé par la grande ourse,

     

    Evitant le soleil en précédant sa course,

     

    Ne voyant plus le jour, fuyant l’astre qui luit,

     

    Je deviendrai alors voyageur de la nuit.

     

     

     

    Je voguerai ainsi, à l’abri des scandales,

     

    En baladant mon âme au milieu des étoiles,

     

    Je serai loin des hommes, de la haine et du bruit,

     

    Voyageur des ténèbres, voyageur de la nuit.

     

     

     

    Mais j’aurai pour amies, pour compagnes de voyage,

     

    Les étoiles et la lune, les zébrures de l’orage,

     

    Les phares clignant de l’œil à l’autre bout de la nuit,

     

    Me signalant l’endroit qu’il faudra que je fuis.

     

     

     

    Alors changeant de cap, même si cela me coûte,

     

    Poursuivant mon voyage pour que nul me déroute,

     

    Sous la voûte céleste d’une terre bien absente,

     

    Je pourrai faire la cour aux étoiles filantes.

     

     

     

    J’imaginerai des nymphes, des créatures, sans trêve,

     

    Tout au long de ma nuit, illuminant mes rêves,

     

    De feux follets qui dansent, d’éclairs phosphorescents,

     

    Mais demeurant pour eux le voyageur absent.

     

     

     

    Et lorsque fatigué parce que je serai vieux,

     

    Rattrapé par le jour et les hommes envieux,

     

    Je deviendrai pour eux le voyageur fatal,

     

    M’endormant pour toujours au creux de mon étoile.

     

     

     

    J’en demande pardon, aux marins solitaires,

     

    Qui rêvent comme je le fis, d’un monde plus solidaire,

     

    Qui aiment la vie, les pauvres, refusant les entraves,

     

    Même s’ils déchirent parfois, le monde de leur étrave.

     

     

     

    « N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde. L’amour du père n’est pas en lui »

     

    1ére épître de saint Jean Chap.2 vers.15

     

     

     

    Ange Paul COSTANZO Villefranche sur Saône le 23 janvier 2003 3H

     

    Tous droits réservés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Quand un monde n'est plus en état de reconnaître sa folie alors la folie devient normale ! Voici ce que disait un certain Saint Jean en un temps où le monde était plus sage qu'aujourd'hui !

     

     

     

    « N’aimez point le monde, ni ce qui est dans le monde. L’amour du père n’est pas en lui »

     

    1ére épître de saint Jean Chap.2 vers.15

     

     

     

    Telle est la folie des religions et de l'homme que les hommes ont détourné de l'esprit de Dieu !

     

     

     

    APC dieucéclair

     


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  • J'ai toujours constaté que mes blogs n'avaient pas de succès ! Je suis à peu près sûr de comprendre pourquoi !

     

    Je ne promets rien !

    Je n'ai rien à vendre !

    Je ne demande rien pour moi-même !

    Je ne suis pas un sage car je ne fais qu'exprimer un sentiment qui n'appartient pas à l'homme !

    Un anonyme sans prétention aussi discret que la voix de sagesse qui s'adresse au monde malgré la surdité du monde !

    Je suis le contraire de la mentalité humaine !

     

    Non les gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux ! Brassens !

     


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    C'est bien souvent que j'éprouve des moments de lassitude car je n'ai pas la foi de la nature ! Je me sens

    alors grain de sable perdu dans un désert ! Goutte d'eau malgré elle perdue dans l'océan !

     

    Mon inspirateur ne me laisse jamais trop longtemps seul dans ces moments et m'apaise !:

     

     

    Dans un monde imbu de lui-même de ses croyances et de ses convictions seuls ceux qui souffrent de l'âme

    et du corps sont proches de la Vérité ! Ils vivent leur vie avec la foi du galèrien !

     

    Les autres ceux qui vivent dans le confessionnal de leur conscience bien propre ne savent pas à quel point

    ils en sont loin !

     

     

     


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    Il m'est arrivé assez souvent de rencontrer des hommes qui avaient des idées ou des comportements dont tout pouvait laisser croire qu'ils aimaient la nature humaine ! Je n'ai que trop souvent vérifié qu'ils étaient plus souvent à leur propre service qu'au service de leurs prochains !

     

    Mystère récurent d'un égoïsme qui s'ignore ! L'humanisme voulu par Dieu était le seul capable de lier l'homme avec l'homme ! L'intérêt que l'individu semble porter à l'homme ne le lie qu'à lui-même !

     


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